Désolée à tous ceux que j’ai rencontré jeudi dernier. Je vous ai menti. Je vous ai dit que Félix-Antoine était dans une bonne passe, qu’il était souriant, qu’il rigolait (parfois pour d’obscures raisons mais tout de même), que les crises du passé étaient vraiment choses du passé. Bref, qu’il allait bien.
Je crois que j’ai « jinxé » mon bonheur. La maladie nous a rappelé à l’ordre. Car hier, c’était terrible. Félix-Antoine a été en crise neurologique (cris, pleurs, sauts et spasmes incontrôlés) toute la journée. On a fini à l’urgence de l’Hôpital de Montréal pour Enfants sans toutefois en franchir les portes car la crise s’est finalement terminée en s’y rendant.
Donc, aujourd’hui, au lieu de vous dire que ça va bien, j’aimerais vous dire que tout va mal, que Félix-Antoine est toujours en crise, que la vie c’est de la marde. Le « jinxage », ça se fait dans les deux sens, non ?
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